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Commerce extérieur en mai 2013 Les céréales compensent les importations de produits transformés européens

Tous produits confondus, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 758 millions d’euros (M€) en mai 2013, soit une baisse de 84 M€ par rapport à mai 2012. Sur les cinq premiers mois de l’année, la moitié de la progression des ventes de céréales est compensée par des importations de produits transformés de l’Union.

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Les exportations d'orge augmentent de 58 millions d'euros.  (©Terre-net Média)Les exportations (1,3 Md d’€) sont en hausse de 181 M€ (+ 16 %) par rapport à mai 2012. Les ventes de blé tendre augmentent de 142 M€. Elles bénéficient de la hausse des prix (+ 17 %) ainsi que des quantités vendues (+ 15 %), en particulier à l’Algérie, au Royaume-Uni et au Yémen.

Les exportations d’orge augmentent de 58 M€ (+ 73 %). Les quantités vendues progressent (+ 65 %), et ce à destination de nombreux pays. Les ventes de maïs croissent de 36 millions d’euros, les volumes vendus augmentant de 18 %, grâce notamment à la demande des pays de l’UE.

Les ventes de pomme de terre, avec une hausse de 31 M€, continuent de progresser grâce à la forte hausse des prix.

Les importations (1,12 Md d’€) augmentent de 82 M€ sur un an (+ 8 %).  Les achats de colza augmentent de 57 M€, sous l’effet de la hausse des quantités.

Commerce extérieur en mai 2013 (©Ministère de l'Agriculture.) 

Tous produits confondus, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 758 millions d’euros (M€) en mai 2013, soit une baisse de 84 M€ par rapport à mai 2012.

Avec les pays tiers, l’excédent (342 M€) progresse de 15 M€ par rapport à mai 2012. L’excédent en produits transformés se réduit de 38 millions d’euros. Les ventes de vins – notamment à l’Asie – diminuent de 34 M€.

Avec l’Union européenne, l’excédent (416 M€) diminue de 99 M€ en glissement annuel.

Sur les cinq premiers mois de l’année 2013, l’excédent atteint 5,2 Mds d’€, soit 794 M€ de plus qu’un an auparavant. L’excédent en produits agricoles bruts  (+1,3 Md d’€) profite de la hausse des ventes de céréales, tandis que celui en produits transformés pâtit de la hausse importante des importations (+ 500 M€).

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